L’Imprévisible 2012, de Dominique Pécaud, dans les médias
(Relevé non exhaustif)
Livre / Echange, CRL de Basse-Normandie, octobre 2011 (annonce de Nathalie Colleville).
Livres Hebdo, 11 novembre 2011 (présentation par Anne-Laure Walter).
Ouest France (Caen), 19 novembre 2011 (article de Xavier Alexandre).
Musiq3 (RTBF – Belgique), « Le Grand Charivari », 26 novembre 2011 (chronique de Paul Hermant).
Ouest France (toutes éditions), 29 novembre 2011 (article de Xavier Alexandre).
lesinfluences.fr, 3 décembre 2011 (article d’Emmanuel Lemieux).
sitaudis.fr, 4 décembre 2011 (prescription de Pierre Le Pillouër).
remue.net, 6 décembre 2011 (article de Bruno Fern).
RCF Alpha, 9 décembre 2011 (chronique d’Arnaud Wassmer).
France 3 Basse-Normandie (site Internet), 16 décembre 2011 (dossier de Pierre-Marie Puaud).
Libération, 22 décembre 2011 (article de Pierre Marcelle).
France Culture, 2 janvier 2012, « La Chronique de Jean-Louis Ezine ».
La Croix, 7-8 janvier 2012 (article de Patrick Kéchichian).
Politis, 2 février 2012 (article d'Olivier Doubre).
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Musiq3 (RTBF – Belgique), « Le Grand Charivari », 26 novembre 2011
L’Envoi de Paul Hermant
France Culture, 2 janvier 2012, 6 h 46
La Chronique de Jean-Louis Ezine
La Croix, 7-8 janvier 2012
L’Imprévisible 2012
Il existe, à n’en pas douter, une petite société secrète qui, depuis 2007, attend impatiemment ce drôle d’objet, à présent manufacturé : l’agenda de L’Imprévisible. La réalisation du millésime 2012 a été confiée à Dominique Pécaud, qui s’est astreint, comme ses prédécesseurs, à fixer une « suite d’identités journalières ». Original, cet agenda accompagnera cette nouvelle année pour tous ceux qui recherchent un compagnonnage littéraire. Qui peut encore soutenir que nos jours sont vides et que le temps est sans contours ?
Patrick Kéchichian
Libération, 22 décembre 2011
Une histoire de 366 jours
Ô TEMPORA. « L'Imprévisible », l'agenda conceptuel de 2012
Quoi d'a priori plus prévisible qu'un agenda, dans ses enfilades de saints, fêtes nat et célébrations fériées ? Celui-là, sans doute, ce « registre des jours » intitulé L'Imprévisible, à mi-chemin de sa gageure : poursuivre jusqu'à 2017 l'invention quotidienne d'une autre prière matinale. Archétypale d'un ars gratia artis économiquement toujours plus aléatoire, l'entreprise demeure spirituellement jubilatoire, et ce spécial copinage est de saison.
Hors de tous les codes du genre, L'Imprévisible va sur le fil d'un temps qu’il dissèque pour en extraire à chaque page une quintessence. Ses promoteurs du Jeu de la règle ont confié le millésime 2012 à Dominique Pécaud, sociologue autant que philosophe, qui évoque en préface cette « histoire narrative de 366 jours » (2012 sera bissextile) rédigée dans le respect strict de la « règle du jeu » : identifier dans chaque date une journée du… (de la... des…) que des éphémérides choisies, cœur battant et moteur de l'entreprise, inspirent.
Ainsi le procédé parodie le trop-plein caritatif calendaire : s'il décrète le 15 juin « journée des économies d'énergie », ce n'est pas seulement parce qu'en 1752, à Philadelphie, Benjamin Franklin inventa ce jour-là le paratonnerre, mais parce que s'y instaure en 2012 la très officielle « journée mondiale contre la maltraitance des personnes âgées ». « Journée des fins de cycle » — « 10 avril 1912 : le RMS Titanic appareil de Southampton pour sa première traversée transatlantique ; 1972 : le paquebot France arrive à Cannes après avoir bouclé son premier tour du monde » — ou « journée des études faulknériennes » — « 7 juin 1862 : les États-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni abolissent la traite des Noirs ; 1982 : décret n° 85-538 portant création du Conseil national du bruit » —, l'absurde rééduque le sens commun en renversant tout ensemble l'histoire et l'actualité.
Trois sources annexes de référence jettent là-dedans le piment d'un hommage, que constituent l'Almanach des honnêtes gens de Pierre Sylvain Maréchal, publié en 1787 mais, dès janvier 1788, « lacéré et brûlé dans la cour du Palais [...] comme impie, sacrilège, blasphématoire, et tendant à détruire la religion » ; le fameux Calendrier du Père Ubu pour 1901, d'Alfred Jarry ; et le Calendrier républicain (ou Calendrier révolutionnaire français) que Fabre d’Églantine fit adopter par la Convention nationale le 3e jour du 2e mois de l'an II (24 octobre 1793). C'est, écrit Pécaud dans sa préface, qu'il s'agit « de définir une politique, de constituer une morale ».
Typo somptueuse de sobriété, beau papier tout blanc pour satisfaire à la fonction de l'item, l'œuvre est disponible dans les librairies d'excellence ou sur le site de l'éditeur pour 20,12 euros. Le tirage, annuel collector, n'est évidemment que de 2012 exemplaires.
Pierre Marcelle