L’Imprévisible 2011, de Pierre Bazantay, dans les médias
(Relevé non exhaustif)
Mouvement, octobre-décembre 2010, p. 19 (article de Jean-Marc Adolphe).
Livre / Echange, CRL de Basse-Normandie, octobre 2010, p. 13 (article de Nathalie Colleville).
Livres Hebdo, 15 octobre 2010 (présentation par Anne-Laure Walter).
Ouest France (Rennes), 1er décembre 2010 (article d’Agnès Le Morvan).
TV Rennes 35, « On se livre », 1er décembre 2010 (interview de l’auteur par Philippe Delacotte).
La Croix, 2 décembre 2010, p. 19 (présentation par Sabine Audrerie).
sitaudis.fr, 4 décembre 2010 (prescription de Pierre Le Pillouër).
Libération, 7 décembre 2010 (note de Pierre Marcelle).
TSF 98, 10 décembre 2010 (interview des éditeurs par Joël Le Tensorer).
Ouest France (Caen), 11 décembre 2010 (article de Xavier Alexandre).
Politis, 16 décembre 2010 (article d’Olivier Doubre).
RCF Alpha, 23 décembre 2010 (interview de l’auteur par Arnaud Wassmer).
Ouest France, page « Cultures / Regards », 28 décembre 2010 (présentation par Xavier Alexandre).
lesinfluences.fr, 3 janvier 2011 (article d'Emmanuel Lemieux).
France Culture, 3 janvier 2011, 6 h 46, « Complément livre » (chronique de Jean-Louis Ezine).
La Manche libre, 8 janvier 2011 (article d'Alain Fergent).
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RCF Alpha, « L’Invité du 11 – 13 », 23 décembre 2010, 12 h 20
Interview radiophonique de Pierre Bazantay par Arnaud Wassmer (10 min)
Libération, 7 décembre 2010, p. 27
Agendas, smartphones et travail de deuil
C’est la neige, c’est le froid, c’est l’hiver, c’est décembre et demain l’an neuf. Souci saisonnier : l’agenda. Refaire l’agenda. Acquérir un carnet de papier estampillé 2011 et recensant les jours des semaines et des mois, avec pour chacun sa page dédiée, sur quoi le stylo, la plume ou la mine conservera la trace d’un tout ou d’un rien qui le fera particulier. Rituel essentiel : faire dans le répertoire entrer les identités et coordonnées nouvelles de qui, lors de l’année écoulée, entra dans nos vies, et de même, effacer la trace de qui s’en échappa. Ranger 2010 dans un tiroir comme des feuilles sèches dans un herbier, baptiser 2011 comme on offre asile ou hospitalité (1).
Ce rituel se meurt, ce rituel mourra ; le smartphone le tuera aussi sûrement, pronostiquent d’aucuns, que la « tablette » tuera, dit-on partout, le journal papier. Dans le ventre compliqué de la bête, le fichier « Contacts » a remplacé l’antique « répertoire ». Une identité de correspondant s’y entérine dans la simple clication d’un numéro de téléphone, qui préexiste au patronyme même. Une fois « validé », celui-ci viendra automatiquement se ranger dans son ordre alphabétique, lequel il n’est même plus nécessaire de savoir pour s’y retrouver : la fameuse « intuition » de la machine supplée l’intelligence du scripteur, et l’on a là-dedans autant d’« amis » vrais ou faux que sur un réseau « social ». Un effleurement, les voici adoubés ; un autre, les voilà atomisés dans le grand vide numérique.
Plus de marque pérenne de l’instant dérobé, plus de baptême graphologique dont une goutte de pluie aura dilué un prénom ou une adresse, mais le noir sur gris uniforme, tous égaux, tous semblables, de l’écran-tout. Aux disparus, même pas le deuil d’un trait de feutre pour entamer l’effacement d’une mémoire. Dans les agendas numériques, les morts, les pauvres morts ne laissent pas de trace mémorielle.
(1) Je gère au quotidien deux agendas. L’un distribue classiquement les heures ouvrées, les indicatifs internationaux du téléphone, les lignes du métropolitain, et s’orne en sus de quelques cartes géographiques. L’autre, qui a nom « L’Imprévisible », affiche quotidiennement en tête et pied de ses pages blanches les plus spirituelles éphémérides du genre. De ce « registre des jours », on découvrira le génie de la dérision sur le site de son éditeur www.lejeudelaregle.fr et chez les libraires intelligents.
Pierre Marcelle
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La Croix, 2 décembre 2010, cahier « Livres & idées », p. 19
Agenda L’Imprévisible 2011
L’Imprévisible 2011 tombe à nouveau à pic comme un joli pavé dans la mare des agendas sérieux et lisses, ou celle des calendriers originaux mais vulgaires. Tiré à 2 011 exemplaires, chic et littéraire, il allie humour, érudition et espièglerie, avec une thématique divertissante par jour et des rappels essentiels ou délicieusement inutiles. Une seule ambition affichée : « Fournir une image de cette curieuse relation au temps dans un monde qui semble vouloir conjurer la crainte qu’il ne se passe plus rien. » A offrir à ses amis. Ou à soi-même.
Sabine Audrerie